Faire de la Méditerranée un espace de coopération pour le développement durable
Faire de la Méditerranée un espace de coopération pour le développement durable
Part de la croisière dans le tourisme international : 1,8 % des arrivées internationales en 2009
Croissance de la croisière depuis 1995 : 106 % entre 1995 et 2000, 55 % entre 2000 et 2005, 57 % entre 2005 et 2009
Part des fuites économiques dans le cas d’Alanya : 85 % des revenus touristiques (estimation)
Part du PIB revenant à la population la plus riche d’Alanya : 44,4 % en 1980 ; plus de 56 % en 2009
Le tourisme de masse est une activité lucrative pour les grandes chaines internationales mais, comme l’illustre la croisière, l’articulation entre croissanceéconomique et transformations sociales des destinations demeure problématique.
Pour la croisière, les bénéfices économiques s’appliquent surtout aux ports de tête de ligne. Les grandes entreprises (compagnies de croisière pour l’essentiel) dominent tous les segments de l’offre : réservations, arrivées aériennes et hébergement dans ces ports, excursions dans les ports d’escale, etc.
Pour les ports d’escale, notamment en Grèce, les résultats économiques sont nettement moins importants et ne compensent pas toujours les externalités négatives : consommation d’eau et d’énergie, production de déchets, congestion de la circulation, impacts négatifs sur les fonds marins à cause des mouillages en rade, sentiment d’envahissement des populations locales.
Pour que la croisière soit porteuse de retombées économiques au niveau national, les pays doivent cumuler un nombre important de ports de tête de ligne par rapport aux ports d’escale, une production de navires de croisière, ainsi qu’un nombre de nuitées à bord important. En Méditerranée, seule l’Italie arrive à cumuler ces différents facteurs.
Le tourisme terrestre, à l’échelle de neuf destinations méditerranéennes étudiées, représente en moyenne 0,4 emploi direct/lit. Lorsque la saisonnalité est limitée, le taux mensuel d’emplois est mieux réparti (autour de 10 % par mois) et les types de contrat moins précaires. La redistribution des fruits de la croissance sur le territoire n’est pas toujours au rendez-vous. On constate fréquemment une fuite économique des revenus touristiques. Il est estimé, en Türkiye, qu’environ 51 % à 60 % des revenus tirés des voyages à forfait organisés par les tour-opérateurs étrangers n’ont pas été injectés dans l’économie turque.
L’activité touristique est souvent déconnectée du contexte économique, social, environnemental et culturel de son territoire. Planifier de manière stratégique les activités touristiques en cohérence avec les autres activités et les potentialités économiques, sociales, environnementale et culturelles de ce territoire devient crucial.
Pour favoriser le développement des territoires touristiques, le Plan Bleu recommande de :
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