Dans cette période où l’ensemble des pays riverains de la Méditerranée a dû affronter les conséquences de la crise sanitaire, le Plan Bleu a poursuivi ses efforts pour communiquer le plus largement possible sur l’état de l’environnement dans la Région. La publication du rapport RED 2020 qui pointe avec lucidité les risques encourus par les pays en matière de changement climatique, de maintien de la biodiversité, de gestion durable des ressources, de pollutions solides ou aériennes (déchets, produits chimiques, particules) a permis de souligner les faiblesses d’une gouvernance permettant d’y faire face avec efficacité. Ces données basées sur les meilleures connaissances disponibles, accompagnées d’analyses rigoureuses, offrent la possibilité aux décideurs, et en général à tous les publics, de réagir et d’agir. Le Plan Bleu, fidèle à son mandat, met à disposition des pays méditerranéens des outils indispensables à une dynamique écologique renouvelée, d’autant plus nécessaire à un moment où les leçons de cette crise sanitaire doivent impérativement être tirées.
Dans le cadre du Plan d’action pour la Méditerranée (PAM) et de la Convention de Barcelone, les moyens d’action sont disponibles et n’attendent qu’une volonté politique pour mieux s’appliquer. Le Plan Bleu avec ses partenaires et ses financeurs, qu’ils soient ici remerciés, contribuera à sa juste mesure à la définition d’une relance écologique post-Covid-19. C’est à ce prix que l’espoir d’une Méditerranée plus propre et durable pourra se concrétiser. Si cette année a occasionné de nombreux bouleversements dans nos vies, il est important de souligner que le Plan Bleu a surmonté avec succès les écueils et les difficultés. Nous avons recruté notre nouveau directeur François Guerquin dont l’expérience internationale sera déterminante pour conduire efficacement les projets, qu’ils touchent à l’économie bleue ou aux impacts du changement climatique.
Enfin le Plan Bleu a définitivement quitté le site de Sophia-Antipolis dans les Alpes-Maritimes pour des locaux situés dans la Tour Marseillaise à Marseille dans lesquels il aura, outre une magnifique perspective sur la cité phocéenne, la chance de mener à bien des projets d’envergure avec comme fil conducteur la prospective à l’horizon 2050.