Le rapport « Towards a Mediterranean NECA: Contextual Foundations and Sectoral Implications for Fisheries and Tourism », élaboré par Plan Bleu, complète l’étude technique du REMPEC en analysant les effets socio-économiques potentiels d’une Zone de Contrôle des Émissions d’Oxydes d’Azote (Med NOx ECA) sur deux secteurs clés : la pêcheet le tourisme.
Il vise à combler un manque de connaissances en fournissant des données issues d’enquêtes pour éclairer les décisions politiques et renforcer le processus intergouvernemental.
Principaux enseignements :
- Avantages vs coûts : Les bénéfices environnementaux et sanitaires devraient largement compenser les coûts, mais ceux-ci sont inégalement répartis : le transport maritime et la pêche artisanale supporteraient les charges les plus lourdes, tandis que la population côtière, la santé publique et le tourisme seraient les principaux bénéficiaires.
- Impacts sectoriels :
• Pêche : hausse médiane des coûts de conformité d’environ 40 %, d’où la nécessité d’un accompagnement ciblé pour les petits acteurs.
• Tourisme : amélioration attendue de la qualité de l’air et du positionnement écologique de la Méditerranée, perçue comme un levier d’innovation, bien que la « volonté de payer vert » reste variable.
- Bénéfices environnementaux : Amélioration médiane estimée de 80 % de la santé des écosystèmes marins.
- Faisabilité et gouvernance : Les préférences vont vers des normes de performance environnementale assorties de mécanismes incitatifs (récompenses, crédits d’impôt, prêts à taux réduit) et une harmonisation réglementaire pour garantir une transition juste.