La mer Méditerranée est l’une des voies maritimes les plus fréquentées au monde. En 2019, 24% de la flotte mondiale de navires et plus de 17 % des croisières dans le monde sont passés par le bassin. En 2016, plus de 228 000 personnes sont décédées prématurément d’une exposition à la pollution atmosphérique, selon notre rapport d’État de l’environnement et du développement en Méditerranée. Lors de la COP 22, les Parties contractantes de la Convention de Barcelone et l’Union européenne ont adopté la décision sur la désignation de la mer Méditerranée dans son ensemble, en tant que zone de contrôle des émissions pour d’oxydes de soufre (ECA SOx Med). La décision est l’aboutissement d’intenses consultations entre les Parties contractantes qui ont été facilitées par les équipes du Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE / PAM), dont le Plan Bleu et le Centre régional méditerranéen pour l’intervention d’urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC). Un air plus pur signifie une meilleure santé, y compris une vulnérabilité réduite au COVID-19 – connu pour devenir aigu lorsque le virus rencontre des conditions sous-jacentes et d’autres maladies respiratoires et cardiovasculaires. L’ECA SOx Med apporterait également des avantages significatifs pour la nature. Lors de leur émission dans l’atmosphère, les SOx peuvent provoquer des pluies acides et exacerber l’acidification des océans. En plus des améliorations de la qualité de l’air le long du pourtour du bassin méditerranéen, cela profiterait à l’agriculture, à l’élevage et à d’autres activités socio-économiques dans les zones côtières méditerranéennes densément peuplées. Freiner ces émissions seraient pour finir une bonne nouvelle pour les professionnels en mer, cela permettrait d’améliorer la visibilité à la fois à l’intérieur des terres et en mer à travers de vastes étendues d’Afrique du Nord et dans le détroit de Gibraltar.
Pour en savoir plus, rendez vous sur le site du REMPEC